5eme jour à BA
05/07
Aujourd’hui, objectifs de la journée : trouver un carnet en cuir pour Hanane, visiter le cimetière où est enterrée la fameuse Eva Peron et visiter le musée des beaux arts.
Les carnets en cuir, on en avait repérés dans la calle Florida et sur la brocante de San Telmo. Vu ce qui s’est passé à San Telmo, le choix est vite fait : direction la calle Florida, grande rue piétonne commerçante. On prend le subte pour aller en centre-ville. Dans la station, dans le petit dédale souterrain qui mène au subte, il y a un homme qui joue de la guitare et un peu plus loin, une femme qui prie devant une représentation de Marie.
Inutile de préciser qu’on tenait fermement nos affaires et qu’on scrutait les moindres mouvements des gens dans le subte.
A une station de subte, il y a un vendeur de sandwich dans une boutique installée au milieu des 2 quais de subte. Mmmm ils doivent être bons ces sandwichs avec une fine couche de pollution !
On descend au terminus. Nous voilà en plein centre-ville. Dans la calle Florida, on cherche un carnet en cuir tout en faisant bien attention à nos sacs. Malheureusement, les petits marchands qui étaient installés par terre quand on était venus samedi ne sont pas la aujourd’hui. On se dit que c’est peu être parce que c’est le matin et que probablement, ils s’installent dans l’après-midi.
On décide de manger dans le centre, histoire de ne pas trop s’éloigner de cette fameuse rue, qu’on veut refaire après manger. Pas très loin, on trouve un resto plutôt original. La déco est assez marrante, il y a plein de proverbes écrits sur les vitres et l’ensemble est coloré. En fait, ce n’est qu’une fois attablé que l’on se rend vraiment compte de l’originalité de cet endroit. Toutes sortes d’objets pendent au plafond : une pelle, une machine à coudre, une batte et une balle de baseball, un mini ballon de foot, une clé à molette…Ca a un air de musée de l’insolite pour ceux qui connaissent. D’ailleurs les clients eux aussi étaient assez insolites. Entre un papi qui ne consommait rien et qui faisait que se lever pour aller fermer la porte d’entrée. Bon en même temps, il avait pas tort : les gens ne la fermaient pas correctement et avec le froid qu’il faisait dehors, on se gelait un peu les miches. A une table proche de la nôtre, un monsieur avait un sac rempli de chaussures pour homme et femme et il les a montré tour à tour au seveur, puis au cuisinier, puis au papi-portier.
Après manger, on est donc retournés sur la calle Florida mais toujours pas de vendeurs de carnets à l’horizon..bon ben on reviendra un samedi !
Et nous revoila dans le subte ! On s’arrête à l’hostel pour prendre les appareils photos (enfin sauf moi, vous l’aurez deviné) et on marche vers le nord de BA. On a visité le cimetière dans lequel est enterrée Evita. Bon c’était quand même un peu glauque cette visite. C’était pas des tombes mais des caveaux très très imposants. Certains étaient vraiment des monuments. Ça nous a un peu surpris et choqué de voir les tombes à travers les portes vitrées de ces caveaux. On est allés devant la tombe d’Evita devant laquelle, il parait qu’il y a toujours quelqu’un. Légende vérifiée, on n’était pas les seuls touristes à s’être déplacés. Après cet épisode glauque, on a voulu aller au musée des beaux-arts qui est tout à côté du cimetière. Enfin, tout à côté, pas exactement, parce qu’on a mis un moment avant de trouver.
Sur le chemin, sur une petite place, on a vu un énorme arbre. Cet arbre très imposant, un monsieur assis à côté de moi dans l’avion nous en avait parlé. Ses branches font jusqu’à 37m de longueur (à l’horizontal). Il est très vieux. Pour l’aider à soutenir ses longues branches, il y a des poteaux. Apparemment, il avait attrapé une maladie il y a quelques années et il était destiné à mourir mais une équipe de chinois a réussi à le sauver. Après l’avoir admiré quelques minutes, on a continué notre chemin et on est entrés gratuitement dans le musée des beaux-arts de BA. Bon le musée n’est pas grand et les œuvres n’étaient pas les plus belles qu’on ait vues. Donc passons. On est rentrés à pied à l’hostel. On a croisé des promeneurs pour chiens. Il y en a beaucoup ici.
Pour le repas, on est retournés à la pizzeria dans laquelle on avait mangé le premier jour pour un prix vraiment dérisoire. Dernière nuit à l’hostel.