Le premier jour à BA
01/07
Presque 13h après, on survole enfin Buenos Aires. Il est environ 7h du matin (heure locale) et c’est l’hiver donc il fait encore nuit. La ville brille, c’est très beau. Le commandant de bord annonce la température : -1°C ! Aie aie aie, on va avoir froid !
L’atterrissage se fait tout en douceur. Tout le monde applaudit. Mais l’avion cesse d’avancer. Le pilote nous informe que l’aéroport de Buenos Aires ne nous attendait pas et donc nous n’avons pas de place pour nous garer…il faut donc attendre. Ça commence à devenir une fâcheuse habitude quand même ! Au final, on attendra 15minutes afin d’enfin pouvoir se lever et poser le pied sur le sol argentin !
Pablo, le buddy (le tuteur argentin) d’Hanane nous attendait à la sortie avec une pancarte « Hanane », on pouvait pas le louper. Il a l’air très gentil. Apparemment, les argentins ne font qu’une bise. Avec sa voiture, il nous dépose devant notre hostel le « petit recoleta ». Sur le trajet, le paysage n’a rien a voir avec ceux qu’on connait. Au début, l’autoroute est bordée d’arbres puis on rentre d’un coup dans la ville. Pablo parle très vite et avec l’accent argentin. En plus avec la fatigue, il nous est difficile de comprendre tout ce qu’il dit et parfois ses questions restent sans réponse puisque aucun de nous 3 n’a compris ce qu’il raconte. Gentiment, il reprend en français les phrases qu’on n’arrive pas à comprendre. Il parle bien français et il comprend notre difficulté à comprendre sa langue puisqu’il est parti l’an dernier en semestre d’étude en Belgique. En plus, il faut savoir que l’argentin est très différent de l’espagnol : le « y » et le « ll » se prononcent « ch » et il y a des mots argentins que l’on ne trouve pas forcément dans le dictionnaire d’espagnol.
La fille de l’hostel que nous avions réservé est très sympa. On l’avait informée de notre retard par mail, elle ne nous fait pas payer la nuit qu’on a finalement passée à l’aéroport. Elle pensait que nous venions d’Israel à cause du nom de famille d’Hanane, à prononcer « Hanané ». Enfin pour payer, il faut qu’on troque nos euros contre des pesos alors on se met à la recherche d’un bureau de change. Contre 200euros, j’obtiens 2300pesos en billet de 100. Ca fait une sacrée cagnotte qui prend de la place dans le porte-monnaie. La plupart des guides conseillent de faire très attention parce que les pickpockets ne sont pas rares à Buenos Aires. En plus, pour l’instant on loge dans une auberge de jeunesse donc il faut faire d’autant plus attention. C’est pour ça que nous avons mis en place des stratégies pour cacher notre argent. Hanane a adopté la technique de son père qui met l’argent dans un collant qu’il enroule autour de sa taille. Moi, j’ai une partie de mon argent à l’intérieur d’une ceinture faite exprès pour. L’autre partie, la plus grosse de ma cagnotte, je la planque sous les semelles de mes converses !
Une fois l’hostel réglé, on part à la recherche d’un petit resto pour manger. Au passage, on visite un peu le quartier dans lequel on va loger pendant quasiment 7 mois. On trouve une pizzeria, typique du coin. Oui oui, la cuisine argentine a beaucoup d’influences italiennes et espagnoles du fait de l’histoire du pays. On mange pour 15pesos soit moins de 3euros, 2 parts de pizzas (qui sont carrément plus grosses que nos pizzas) avec une part de faina, c’est une pâte de pois chiches. Avec ca on est calés jusqu’au soir. De la pizzeria, on regarde comment sont les fameux portenos (habitants de Buenos Aires). Ils sont bien couverts et ont l’air d’avoir même plus froid que nous ! Ils sont habillés beaucoup plus simplement et modestement que les habitants d’une capitale européenne. Les femmes ont en général les cheveux longs et ne portent pas de bijoux.
Après s’être ravitaillés, on paye l’addition et on quitte la pizzeria sans oublier de laisser sur la table la « propina » (le pourboire). En Argentine, il faut laisser environ 10% de la note en pourboire.
Ensuite, on a flâné un peu dans les rues, on est allés voir l’immeuble dans lequel on logera à partir du mercredi 06/07. L’entrée ressemble à une entrée d’hôtel et un vigile guette. La rue est très sympa, pas trop passante, il y a beaucoup de végétation sur les balcons, il y a de beaux immeubles et il y a des commerces pas loin. Pour l’instant, ça semble parfait !
En fin d’après midi, on est rentrés un peu se reposer à l’hostel. Le soir, on s’est baladés de nouveaux dans le quartier et on a mangé dans un restaurant italien (encore une fois) qui retransmettait le match de football Argentine-Bolivie. Et oui, on ne le savait pas mais ici c’est la Copa Americana de Futbol. Alors il y a du foot à la télé !
On est rentrés vite se coucher parce qu’on tombait tous un peu de fatigue, à cause des deux nuits mouvementées qu’on venait de passer. Buenas Noches.