2eme jour à BA : visite du centre
Réveil un peu avant 10h par une des gérantes de l’hostel qui tape à la porte et qui nous donne un téléphone. Apparemment, c’est pour moi. Un peu surprise et à moitié éveillée, je prends le combiné et dit « hola » comme une vraie argentine. En fait c’était papa qui appelait pour avoir des nouvelles. J’ai oublié de dire pour ceux qui ne le savent pas, qu’il y a 5h de décalage entre l’Argentine et la France. Ainsi, quand il est 10h à BA, il est 15h à Paris.
Bref, je donne un peu les dernières news à mes parents que je sens un peu inquiets mais que je comprends et on file prendre le petit dej dans la salle commune de l’hostel. Pas trop de surprises au petit dej, à part le dulce de leche (confiture de lait, les Argentins en raffolent) pour tartiner nos biscottes. De la salle commune, on a une vision imprenable sur le « 5àsec » de l’autre côté de la rue ! C’est d’ailleurs assez marrant de voir ces marques françaises ou européennes dans BA. Il y Carrefour Market, Lacoste, Zara…
Une fois prêts, on est partis prendre le metro, qui au passage se dit « subte » ici. Apparemment, il n’est pas bien vu de dire « metro » alors on va éviter…On a ainsi rejoints le centre-ville, en moins de 10 minutes. Le subte est un mélange du métro parisien et du métro espagnol. Pas de fait marquant à signaler. Le centro est très beau. On a vu la fameuse Plaza de Mayo et la Casa Rosa . On a remonté les avenues, on a traversé l’Avenida 9 de Julio. Une grande aventure ! Avec 140m de large c’est une des avenues les plus larges du monde et il faut quasiment 10 minutes pour la traverser ! On a pu aussi voir l’obélisque qui surplombe l’avenue.
Le restaurant où on a déjeuné est l’Iberia dans lequel les républicains se réunissaient pendant la guerre civile espagnole (1936-1939). C’est le 2eme café le plus ancien de Buenos Aires. On a découvert tout ça pendant qu’on y mangeait. Le serveur nous a pris pour des brésiliens, on sait pas trop où il est allé chercher ça…
Après notre copieux repas (bon en même temps, tous les repas sont copieux ici), on a continué notre petit circuit touristique dans la ville. On a vu la Plaza del Congreso, le Congrès est un bâtiment très imposant dont l’architecture ressemble à certains monuments de Paris. On a ensuite vu la calle Florida, rue commerçante de la ville. Tous les magasins étaient ouverts alors qu’en règle générale, ils sont fermés tous le week-end et il y avait des rabatteurs pour des bureaux de change tous les 10m. Au milieu de la rue, des petits marchands vendaient des accessoires en cuir, des bijoux, des bonnets, des gants, des énormes chaussons roses avec des griffes au bout, et toutes sortes de babioles en tout genre. On a remonté toute la rue et on s’est retrouvé sur la Plaza San Martin, une place arborée sur laquelle était monté un écran géant autour duquel des amateurs de football se réunissaient pour suivre le match Colombie-Costa Rica qui allait débuter. On a décidé de rentrer à pied à l’hostel, ce qui nous a pris une bonne demi-heure. Pour se récompenser d’avoir si bien bravé le froid, on s’est offert un chocolat chaud à l’espagnole. C’était peut-être pas la meilleure idée qu’on a eu puisque le chocolat à l’espagnole est très très concentré et c’est très vite écœurant. Détail marrant : dans ce café, pour n’importe quelle commande, on servait un verre de vrai jus d’orange (très bon) et un verre d’eau gazeuse. A noter, en Argentine, par défaut quand on demande de l’eau, elle est toujours gazeuse. Il faut préciser « agua sin gas » pour avoir de l’eau plate. Après avoir bu notre tasse de chocolat chaud, on est rentrés se poser un peu à l’auberge de jeunesse et on a commencé à regarder sur internet pour monter un dossier contre AirFrance afin d’essayer d’avoir des compensations.
Le soir, on est allés manger à deux pas de l’hostel dans un restaurant très coloré et on a mangé nos premières empanadas ! Les empanadas c’est aussi l’une des spécialités culinaires de l’Argentine. C’est des chaussons fourrés avec le plus souvent du bœuf haché ou du poulet un peu épicé ou encore du jambon/fromage. Avec trois empanadas, on est totalement calés et après être restés un peu traîner dans le resto, on rentre dormir.