4eme jour à BA
04/07
Des françaises sont arrivées à l’auberge de jeunesse hier soir. Le matin elles se sont relayées à la salle de bain pendant un bon moment ce qui fait qu’on a pu prendre notre douche seulement à 11h/11h30. Bon, c’est pas grave, on est en vacances mais du coup, on a démarré notre journée assez tard. Au programme : achats sur l’avenida Santa Fe. Moi je dois m’acheter un manteau, des gants et une écharpe parce qu’avec la température qu’il fait je vais pas faire long feu avec ma veste en tissu. J’aurai aimé trouver un manteau avec des poches à l’intérieur pour pouvoir planquer mon passeport et ma carte de crédit. Contrairement à ce que l’on pensait, les habits sont quand même assez chers dans les magasins. Finalement je vais trouver un manteau fourrure polaire sans poches intérieurs à 264 pesos soit environ 45 euros. La poche à l’intérieur ? On s’en coudra une ! Le midi, on a mangé dans un mini resto qui vendait des hamburgers. C’était très bon.
On a ensuite cherché des gants et écharpes. Si trouver des gants était simple, trouver une écharpe un peu épaisse l’était beaucoup moins. Visiblement, ici ce n’est pas la mode. Les femmes portent plutôt des foulards. Il y a énormément de magasins de chaussures en cuir. Certaines sont très jolies. Mais c’est pas donné. En flânant dans cette grande avenue, on est tombé sur un magasin un peu style midica qui ne vendait que des boîtes ou objets en plastique. Il y en avait plein de toutes les tailles et de toutes les couleurs, pour tous les usages. On se souviendra tout particulièrement du pot pour faire pipi avec écrit dessus « Lila et Liliu ».
Y a pleins de détails de la vie argentine dont je n’ai pas encore parlé et comme cette journée n’a pas été vraiment trépidante, je vais plutôt vous parler des petits détails assez surprenants qu’on a pu constater depuis notre arrivée.
D’abord en ce qui concerne la route. Ce qui se dit sur la conduite argentine est tout à fait vérifiée. Ils roulent tous comme des fous, très vite. D’ailleurs on est pas surs qu’il y ait de limitation de vitesse… Les pires sont les bus et les taxis. Les bus, on est pas encore montés dedans mais déjà en tant que personne extérieure, ca fait peur ! Aux arrêts de bus, les gens qui veulent sortir doivent carrément sauter du bus qui ralentit plus que ne s’arrête. Par contre, les gens qui attendent le bus sont très disciplinés. De véritables queues se forment aux arrêts de bus pour que les premiers arrivés soient les premiers à monter.
Les taxis sont jaune et noir comme à New-York et il y en a plein, plus que de voitures de particuliers et ils roulent à toute vitesse. Tous ont le klaxon très facile et il est rare de ne pas en entendre à un feu.
Les feux, parlons-en. Bizarrement, ils sont placés de l’autre côté du carrefour à traverser. (voir la photo)
Et comme en Angleterre, le feu rouge passe au orange puis au vert.
Côté restaurant, quelque chose qui moi m’a choquée : l’absence de poivrier sur la table. On a toujours le sel mais jamais le poivre. En général , la cuisine argentine n’est d’ailleurs par très épicée. Et les assiettes sont beaucoup plus remplies qu’en France. On a plus faim après le plat principal.
Je reviens à l’exposé de notre journée, à l’heure du goûter, on est allés dans un petit resto/cafeteria le « Petit Bon ». J’ai testé le « submarino ». Encore une spécialité argentine. C’est en fait un verre de lait chaud servi avec une barre de chocolat qu’il faut jeter dans le verre. En gros, c’est un chocolat chaud. On a bien aimé l’ambiance du café donc on est retourné y manger le soir. On a été impressionnés par la gentillesse du serveur qui a servi un verre d’eau à un clochard et qui a aidé un vieux monsieur à se déplacer de la porte d’entrée à la table.
Et voila, encore une journée qui se termine. En rentrant à l’hostel, on rêve du moment où on visitera notre futur appartement et où on pourra enfin déballer nos grosses valises.